Cazin Jocelyne

Jocelyne Cazin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jocelyne Cazin est la fille d'immigrants qui ont effectué la traversée de la France vers le Canada en 1952, alors qu’elle était âgée de 18 mois. À l’âge adulte, elle a osé dire à ses parents à quel point elle s’est senti privilégiée d’être en terre d’Amérique. Ce qui lui a permis d’avoir le meilleur des deux mondes : la culture française et la culture nord-américaine.

Au cours de ses 10 ans de radio, notamment à CKAC-Télémédia, elle est devenue la première femme à couvrir les faits divers à Montréal en 1979.  Un milieu dur et difficile, ou l’on voit les aspects les plus sombres de notre société, mais qui a fait grandir Jocelyne et qui lui a permis quelques années plus tard d’animer l’émission J.E. au réseau T.V.A. notamment avec son collègue et ami Gaétan Girouard.

En 1985, Jocelyne a été récipiendaire du prix Judith-Jasmin pour le meilleur reportage radio sur l'insémination artificielle. Ce reportage avait été diffusé dans le cadre de l’émission Le Premier Jour animé par le journaliste Michel Viens, le dimanche à C.K.A.C.-TÉLÉMÉDIA

Son cheminement professionnel a été parsemé de réussites.

Elle fut aussi récipiendaire de quatre trophées Artis MétroStar, à titre de meilleure animatrice d’émissions d’affaires publiques. Au début des années 2000 elle a fait partie des 100 femmes d’influence au Québec.

Jocelyne arrive au réseau TVA en 1985, puis elle a été correspondante parlementaire à Québec, a couvert les Jeux olympiques de Calgary et a aussi été reporter à l'émission Le Match de la Vie animée par Claude Charron.Elle devient présentatrice de nouvelles en 1988.

Être au premier plan de l’actualité, informer avec rigueur et honnêteté fut un immense privilège. Un de ses moments phares à titre de présentatrice de nouvelles, la crise d’Oka en 1990. Plus tard, elle s'est jointe à l'équipe de Salut Bonjour pendant quatre ans.

Jocelyne a animé une émission d'enquêtes et d'affaires publiques, J.E. et J.E. en direct, de concert avec Gaétan Girouard dès 1993. Cette émission d'enquêtes est à l'époque très populaire auprès du public et moins populaire auprès des fraudeurs. Nous l’avons vue dénoncer les malversations de notre société. Son expérience à titre de journaliste d’enquêtes lui a permis de voir le monde sous ses angles les plus obscurs.

Son collègue et ami Gaétan Girouard se suicide en 1999. Même après sa mort, elle poursuit l'animation de l'émission J.E. jusqu'en 2001.

De 2001 à 2005, Jocelyne anime l'émission d'affaires publiques Dans la Mire.com à TVA.
Une émission ou aucune question n'était trop osée. 
Cette émission, sous forme de panel, était diffusée du lundi au jeudi à l’heure du midi.

Une femme de convictions et de cœur
Jocelyne Cazin résume son credo forgé en plus de trente-cinq ans, à l’effet qu’être journaliste, c’est être un esprit libre. C’est être curieux. C’est être critique. C’est d’ailleurs avec un œil critique qu’elle réfléchit sur son métier qu’elle regarde de l’extérieur depuis 2008, qu’elle a aimé pourtant avec beaucoup de passion. Infatigable, rigoureuse, quasiment mariée à son métier, elle a toujours travaillé d’arrache-pied. Par contre, visiblement épanouie, elle dit ne plus avoir envie de faire semblant. «Plus on avance en âge, plus on doit être motivé par ce qui vient de l’intérieur. »

En 2014 Jocelyne Cazin publie son premier livre J’Ose déranger aux Éditions Publistar. Un livre qui se veut des réflexions sur la base de ses expériences personnelles et professionnelles. Riche d'un vécu considérable, elle donne des conférences à partir desquelles ce livre s'inspire. Dans J'Ose déranger, elle aborde les thèmes de la retraite, du bénévolat, de la relève, de la responsabilisation, de la vieillesse, du décrochage, des deuils et de sa relation difficile avec sa mère avec toute la franchise et l'humanité qu'on lui connaît, en s'appuyant sur des exemples pertinents tirés de son expérience, tant personnelle que professionnelle.

 

 


       

J'ose déranger même dans mes chemins vers la retraite 

Quand on me dit :« Madame Cazin, je pensais que vous étiez à la retraite? », je réponds en souriant: « Ce n’est pas parce que je suis à la retraite que je suis en retrait.» 

 C’est terminé les has been, les ringards. À une époque pas si lointaine, lorsqu’une personne prenait sa retraite, on la considérait systématiquement comme dépassée. Depuis, la situation a bien changé…  Depuis plusieurs années, je tente de brasser la cage, comme animatrice, comme conférencière, comme bénévole. j’ai choisi d’oser continuer à déranger dans la notion de plaisir et non plus dans l’obligation de performer.   

À travers mon témoignage, Je vous propose d’osez être et d’osez faire. 

La somme de mes actions m’a prouvé que le jeu en valait la chandelle. 

Oser déranger en choisissant ses batailles, c’est oser viser l’excellence.

 


             

            

« Si je peux aider des femmes qui ont vécu comme moi le cœur serré toute leur vie, j'aurai fait œuvre utile à ma petite échelle. »

À l'aube de ses soixante-dix ans, la journaliste Jocelyne Cazin admet ouvertement : « La vie a été bonne pour moi, mais je n'ai pas toujours été bonne pour moi. » Dans Ma véritable identité, elle évoque avec une sincérité surprenante des événements et des épreuves qui ont marqué son existence et sur lesquels elle porte une touchante réflexion. L'histoire de cette communicatrice légendaire permettra de mieux saisir la réalité de bien des femmes de sa génération : travailleuse acharnée et féministe, elle s'est tournée vers des relations amoureuses féminines par dépit quand les deux hommes les plus importants de sa vie l'ont rejetée. Ses multiples abus auraient pu la mener sur des chemins chaotiques, mais sa détermination a eu raison de ses mauvais pas. Pour la première fois, elle accepte de lever le voile sur son parcours étonnant, tumultueux, mais combien riche !

 

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